La région de Tombouctou se caractérise par l'insuffisance ou l'absence de points d'eau pour satisfaire aux besoins des populations nomades et leur bétail. Ces populations ont beaucoup souffert de la rébellion et des sécheresses de ces dernières années. Avec l'intensification de la rébellion, beaucoup de ces populations furent obligé d'abandonner leurs sites traditionnels pour se déplacer plus au nord ou pour se réfugier vers les pays voisins tels que la Mauritanie, l'Algérie ou le Burkina Faso. Avec cette émigration, les zones pastorales furent abandonnées et beaucoup de puits sont devenus inutilisables par manque d'entretien. Durant les sécheresses elles ont perdu beaucoup de leurs animaux, et les troupeaux ne sont pas encore entièrement reconstitués. Aujourd'hui avec le retour de la sécurité et de la paix dans la région, il y a également le retour des populations réfugiées ou déplacées avec leurs animaux et qui restent confrontées au problèmes de l'insuffisance de puits pastoraux viables. Par ailleurs leur séjour dans les camps de réfugiés leur a fourni l'occasion de connaître d'autres expériences qui leur ont permis d'avoir une nouvelle mentalité par rapport à la sédentarisation et l'usage de l'eau propre.