Melaku, Azeb2019-02-162019-02-162019-02-15vt_gsexam:18899http://hdl.handle.net/10919/87707Dans la foulée de la Révolution tranquille qui démarre au début de 1960 et s’étend jusqu’à la fin des années 1970, le Québec connaît une période de secousses terribles liées à la demande d’un statut défini de la langue française et de l’identité des Québécois. Les francophones sont soumis à l’hégémonie anglo-saxonne, et la langue est le facteur qui décide leur statut économique. Les luttes linguistiques pour un statut équitable par rapports aux anglophones – luttes qui se sont poursuivies pendant les siècles précédents -- s’intensifient surtout dans la décennie de 1965-1975. C’est l’époque où, au Québec, l’enjeu linguistique devint la plus grande préoccupation des gouvernements (fédéral et provincial), conséquemment entraîna la promulgation de nombreuses lois diverses. La période est aussi marquée par la prise de parole des élites comme Jacques Godbout et Michèle Lalonde. La présente thèse fait une analyse littéraire de leurs œuvres -- respectivement, Salut Galarneau ! et Speak White. Toutes deux ressortent comme l’expression du Québécois ordinaire contre l’hégémonie anglo-saxonne et anglo-américaine qu’il a subie dans les domaines socioculturel, économique, politique mais en particulier, linguistique. Aussi, dans le climat tendu de la fin des années 1960 par les revendications profondes, ces deux œuvres sonnent comme un réveil fort aux oreilles du Québécois : l’état de sa langue est en grand danger et ainsi son identité, sa survivance!ETDfrIn Copyrighthégémonieimpérialisme linguistiqueMichèle LalondeJacques Godbout« speak white »« Salut Galarneau »luttes linguistiquesL'impérialisme linguistique au Québec des années 1965-1975: Analyses littéraires de Speak White (Michèle Lalonde) et Salut, Galarneau! (Jacques Godbout)Thesis