«Dieu d'eau,» Eau du barrage. Les populations du plateau Dogon face aux pluviométrie, terre et démographie

dc.contributor.authorDiawara, M.en
dc.contributor.departmentSustainable Agriculture and Natural Resource Management (SANREM) Knowledgebaseen
dc.coverage.spatialMalien
dc.date.accessioned2016-04-19T19:11:01Zen
dc.date.available2016-04-19T19:11:01Zen
dc.date.issued2006-12-24en
dc.descriptionMetadata only recorden
dc.description.abstractLa société dogon, volontiers qualifiée de traditionelle par une certaine ethnologie, recèle en elle les germes d'une flexibilité extraordinaire qui lui permet de conserver l'essentiel: son conservatisme apparent et sa dynamique de fond propre. Ainsi, la relative individualisation du système de production maraîchère améliore les carences d'une économie céréalière chroniquement déficitaire; l'intégration au marché est essentielle pour l'amélioration de la situation alimentaire. L'édifice social dogon résiste encore aux coups de butoir de l'exode définitif, de la monétarisation de l'Islam et du christianisme. Ne voit-on pas revenir parfois ceux qui étaient partis poiur de bon? C'est le cas de certains des payans transférés en grand nombre par l'Église, pendant les années de sécheresse, dans le Sud du Mali sure des terres plus fécondes et dans unclimat plus humide. Par contre, l'hémorragie de population subie par le Plateau, le processus accéléré d'islamisation (ou de reislamisation) et de christianisation, ainsi que l'importance économique des barrages, ne causent-ils pas un renforcement accéléré du processus de désagrégation du groupe familial d'exploitation? Ce processus serait irréversible, si le maraîchage spéculatif et parfois individuel promu par le manan n'existait pas. La famille telle qu'elle est succombera en se transformant, certes, mais elle a encore un certain avenir qui dépend d'une foule de conditions: le contrôle du grain et du bétail par le chef, l'aggravation de la misère urbaine qui revoie les émigrés dans leurs foyers, la solution des problèmes de conservation et de commercialisation des échalotes, l'ouverture de la Plaine, exutoire pour les cadets en rupture de manan qui, à partir de leur nouveaux villages, font remonter sur le Plateau leurs excédants céréaliers. L'équilibre fragile mis en oeuvre par les Dogon résistera aussi tant que les barrages continuent à arroser ces décors verdoyants, perdus dans ce paysage gréseux.en
dc.format.mimetypetext/plainen
dc.identifier1876en
dc.identifier.citationAfrica 67(4): 602-624en
dc.identifier.issn0001-9720en
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/10919/66452en
dc.language.isofr_FRen
dc.rightsIn Copyrighten
dc.rights.urihttp://rightsstatements.org/vocab/InC/1.0/en
dc.subjectMarketsen
dc.subjectInternational migrationen
dc.subjectDogonen
dc.subjectMigrationen
dc.subjectTransformationen
dc.subjectIslamen
dc.subjectChristianityen
dc.subjectGardeningen
dc.subjectFarm/Enterprise Scale Field Scaleen
dc.title«Dieu d'eau,» Eau du barrage. Les populations du plateau Dogon face aux pluviométrie, terre et démographieen
dc.typeAbstracten
dc.type.dcmitypeTexten

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